mercredi 11 avril 2007

Brûlures

Cri aphone de désespoir

Me guide dans l’obscurité noire

Je tremble à l’idée de te revoir

Ma tendre lueur d’un soir


Amour désenchanté

Contrainte amorphe du passé

Scénario sans cesse répété

D’une envie pâle et effacée


Tes blessures délicates

Tes mots mielleux

Ton courage carton en patte

Me sortent des yeux


Tu lis en moi et alors

Etre plein de bravoure

Qui vole aux secours

Des âmes blessées


Un mot un seul cher amour

Que je drape de velours

Pour te le servir au petit jour

Dégage !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

je te l'ai déjà dit :)
j'adore et surtout la fin, le dégage est juste sublime et si tentant hihiiii ...

karim bekouchi a dit…

@Kenza,
Je suis content que cette fin te plaise. Vu son caractère jazzy, j'avais peur qu'elle soit une gêne. Enfin tu comprends ce que je veux dire…

Anonyme a dit…

J'ai été aussi surpise tout comme Kenza par le dégage de la fin :)) car le début est très romantique mais le "dégage" de la fin et carrement brutal mais bon c'est surprenant et ca fait le charme de ce poème :)))))))

karim bekouchi a dit…

@une marocaine
Je ne sais pas mais la fin me semblait bizarrement naturelle. Elle s'inscrit dans la suite logique des choses. Je dois être vraiment bizarre. Rire