samedi 30 décembre 2006

Exécution sommaire (tendre IRAK)

Les rives du désespoir quittent le navire
Un monstre se délecte de ce dernier soupir
La corde s’enroule autour du cou du vampire
Le monstre ricane et le regarde partir
Les uns élevèrent le vampire au rang de martyr
Les autres acclamèrent le monstre et l’applaudirent
Qui blâmer !? Les deux ont tellement fait souffrir
Cette polémique macabre me fait sourire
Cette surenchère du pire
Est une tragédie du nouvel empire
Où les monstres dévorent les vampires
Où les pleurs se fondent en rire

vendredi 29 décembre 2006

Déclaration

Loin sont tes paroles, père
Loin sont tes gesticulations énervées

Elles me faisaient rire tes colères
Mais tes mots continuent à sonner vrai

Cette distance se fait amère
Ma barque ne cesse de dériver

Tu sais, tout me manque père
Nos chansons idiotes quand tu arrivais

Les gros mots dits par ma mère
Ton visage amusé quand tu te levais

La balade en R9 en bord de mer
Je n’ai su qu’après de quoi tu rêvais

Etre un père et en être fier
Tu t’es donné tant de mal pour m’élever

Moi qui ne jure que par ma mère
J’ai oublié ce que je te devais

Tu m’as montré ce qu’un homme doit faire
Tu as su après chaque coup te relever

Toi qui a exercé tout les métiers de la terre
Ta volonté et ton courage je les envie.

Merci mille merci père
Il me tarde de te voir à mon arrivée.

mardi 26 décembre 2006

متاهات

حرك سوارت الربح
دخّل للديور الهنا و الفرح

تصبني بتيد؟ اربحتي قدح
لحقتي الدچيچ؟ بقى غير الملح؟
خلينا من الهضرة البايتة واراك للصح
أراك لكروش الجايعة
أراك للي قتله الشح
شوف الچزارة خايدين غير دبح
أراك للسقايات اليابسة
أراك للبير اللي وكح
عيش أخويا و خلي كحل الراس يچندح

اللي ندب طارو ظفاره و ما بقى حتى چدح
إيوا موت و اتهنى إلى ما بقى ما يتصلح

jeudi 21 décembre 2006

حائط

لم القمع و قد هان القتل
أحرقونا!! و سنعود
الحق الحق لا محالة
كنا و ها قد أصبحتم
طوبا لكم ما نلناه
لمن تكون الغلبة هذه المرة
هوة تبعدكم عما تستحقون
لا بل حا ئط !
حائط تدفنون فيه الأمل

حلم عودة

عدت إليك اليوم يا وطن
لأرحل بين ثنايا حكاياتك
أطيق بالكاد التنفس من الشوق
عدت إليك اليوم يا وطن
كم همت في جمال دروبك
كم أحببتك...
اشتقت إلى محيطك
إلى الشاي إلى الدارجة
من هؤلاء يا وطن
لم ذاكرتي نسيتهم
ألفاظ ساقطة ولحيّ و عراء
آه تذكرت!! أبناؤك مرضى يا وطن
تذكرت دموعك
لطالما سالت على خدينا
لا زلت لا أتنفس يا وطن
بعد الشوق ها هو الحزن
كلماتي عقيمة اليوم يا وطن
وآذاني تحن إلى سماع لحن جديد

mercredi 20 décembre 2006

TelQuel

Je fais part, aujourd’hui d’un courrier électronique adressé à l’hebdomadaire telquel et qui illustre mon malaise face à quelques facettes de ce magazine qui reste, somme toute, intéressant.

Cher Journal,

Je me permets de m’adresser à vous, en ces termes affectueusement humoristiques, afin de rompre la glace et de vous témoigner mon profond respect pour le travail que vous effectuez, pour votre courage et l’ardeur que vous mettez pour toujours nous tenir informer.

Je suis un Marocain vivant en France, j’essaie de parcourir, le plus régulièrement possible, les colonnes toujours intéressantes de vos articles. Des rubriques m’amusent, d’autres relatant des faits affligeants m’attristent. Je partage le sentiment d’exaspération qui peut animer les journalistes en rédigeant leurs articles et j’apprécie le soin immodéré qu’ils mettent, parfois, pour choisir des qualificatifs pour le moins savants.

Ceci dit, j’ai remarqué que l’utilisation à outrance du dictionnaire des synonymes me cantonnait à être impressionné par les tournures des phrases et m’empêcher de profiter amplement du sens. J’ai ainsi, relevé, dans l’éditorial n° 226 de Mr Benchemsi que je tiens à féliciter, au passage, pour sa clairvoyance et son verbe agile qu’il m’arrive même d’envier en secret, des termes qu’il ne m’a pas été facile de déchiffrer de premier abord tels que :

Inféodé

Parangon

Mezzo voce

Goguette

Cette remarque semble se confirmer en remontant sur plusieurs numéros. Je me suis donc posé la question légitime (influencé, sans doute par ma lecture du sujet du n°225 « pourquoi les francophones contrôlent le Maroc ») : à qui s’adresse ce journal ?

Si le but est d’informer, ne serait il pas plus judicieux d’essayer de toucher le maximum de gens ? Si votre action s’inscrit dans une démarche citoyenne, ce que votre ligne éditoriale laisse présager, ne serait il pas temps d’y faire adhérer une base plus large ?

Je conçois que la pertinence de mon analyse puisse paraître relative, mais elle n’est que l’expression d’un avis qui se veut constructivement critique.

Toujours dans le numéro 226 de votre journal, dans la rubrique « La semaine du Maroc », un article m’a interpellé. Il s’agit de celui fustigeant les internautes marocains d’une terrifiante seconde place dans le classement des pays où le mot « sexe » est le plus recherché à travers le moteur de recherche « GOOGLE ». L’information est tout ce qu’il y a d’exacte mais, sortie du contexte d’un pays avide de connaissance et de savoir, elle est pour le moins biaisée. La lourde répression par l’ignorance, voilà ce qui handicape réellement les Marocains. Leur motivation première est de s’affranchir de ces lourdes chaînes qu’ils trimbalent. Quoi, qui, Comment, Pourquoi, Où…Voilà ce qu’ils veulent savoir sur tout et cela n’a pas uniquement attrait au sex(e) !!

J’ai voulu, vérifier ma modeste hypothèse. J’ai, pour ce faire, choisi quelques thèmes généraux et j’ai voulu savoir où se situe l’intérêt que porte les marocains à ces domaines par rapport à leurs homologues étrangers.

Toujours sur GOOGLE, le Maroc se retrouve en deuxième position pour les termes suivants :

Logement

Sport

Emploi

Education

Lycée

Ecole

Athlétisme

Et plus invraisemblablement Théâtre (Eh oui ! pourquoi serait on plus incultes que d’autres ??!!)

Le Maroc se retrouve en première position pour les termes :

Racisme

Amour

Athletism

Et enfin Telquel

Je n’ai pas voulu le vice jusqu’à l’analyse de ces résultats car comme dit ZAKARIA BOUALAM « El horr belghemza »

Le but de mon initiative est de vous encourager dans votre démarche journalistique inédite et de continuer à prendre du plaisir en vous lisant. Pour cela, j’ai pris un peu sur mon temps pour écrire ces quelques lignes et le risque de vous embêter avec des propos qui peuvent paraître inutiles mais j’espère…

PS : La recherche a été réalisé dans la semaine du 27/05/2006 au 02/06/2006, les résultats peuvent avoir changés depuis.

J'ai effectué une recherche rapide et j'ai trouvé que les résultats indiqués lors de l'éctriture de ce courrier ont évolués sans changer pour autant l'analyse que j'ai avancée :
le Maroc tient toujours les premières place du classement GOOGLE dans des sujets aussi diverses qu'éloignés les uns des autres :
ainsi le maroc est en 1ère position en ce qui concerne les mots suivants :
Arabe
Journaux
Amour, athletism et telquel

Le Maroc tient la deuxième marche pour :
Langue
Sciences
Libertés
Nature
Repression

Et enfin le Maroc tient la troisième place pour :
élections
Islam

A noter que les mot : Nature, Sciences et Islam s'écrivent de la même façon en anglais et en français.


mardi 19 décembre 2006

les limites de la tolérance

J’entend souvent parler de la tolérance de l’islam, de son ouverture sur les autres religions et civilisations et on se remémore allégrement le temps où différentes communautés vivaient en harmonie sous le même ciel. Ces même voix qui s’élèvent ça et là militent pour un islam modéré et avertissent du danger de sombrer dans un obscurantisme religieux totalitaire et archaïque. La question qui s’impose est donc qu’est ce qu’un islam modéré ?

Pour illustrer la recherche de réponse à cette question, prenons l’exemple d’un citoyen Marocain moyen de confession musulmane, il paie les traites de son appartement acheté à crédit, il joue une grille de LOTO par semaine pour entretenir l’espoir d’une vie meilleure, il fête le jour de l' an au champagne quand l’occasion se présente, il se rend à la mosquée une fois par mois quand il a le temps et il fait son ramadan tous les ans.

Comment qualifier la pratique religieuse de notre échantillon ? Est ce que cet un musulman modéré ? Un musulman du cœur ou est ce qu’on peut considérer qu’il y a du laxisme dans sa pratique?

Prenons, ensuite, un autre exemple : Toujours un citoyen marocain, il habite dans un appartement en location depuis 15 ans parce qu’il trouve que les prêts bancaire sont contre la religion. Il fait 30 km pour se rendre à un marché en banlieue de la ville pour acheter de la viande parce qu’on lui a dit que dans le nouvel abattoir, la mise à mort des bêtes n’est pas à 100% Halal et qu’il veut éviter tous les risques. Il évite d’aller chez sa belle sœur parce que son mari boit comme un trou. Il prie tous les jours et se rend chaque vendredi à la mosquée. Ah oui, j’ai oublié qu’il interdit à ses enfants en bas age de regarder la télévision plus de deux heures par jour et seulement quand lui ou sa femme sont présents.

Comment qualifier la pratique religieuse de ce deuxième échantillon ? Est-ce que c’est un musulman intégriste ? Un musulman qui suit d’un peu trop près les préceptes de la religion ou est ce qu’on peut considérer qu’il essaie de pratiquer sa religion avec un certain degré de responsabilité ?

Sans apporter de réponse à ces deux séries d’interrogations, il est important de ne pas se tromper de combat. Avant de s’attaquer à ceux qui perpètrent des crimes au nom d’une religion qui ne les reconnaît pas en tant qu’adeptes. Il faut apprendre à faire la différence entre musulmans et autres islamistes ignorants, ignares, meurtriers et criminels.

La tolérance de la pratique religieuse de l’autre c’est aussi lui donner la possibilité de l’exercer. Pour ce faire, il faut commencer par étudier techniquement la religion et tenir comptes de toutes ses spécifités économiques et sociales. Par la suite, le modèle proposé doit en tenir compte.

Si je reviens au deuxième échantillon, comment lui faire admettre qu’il vit dans un pays qui tolère sa pratique religieuse s’il ne peut même pas obtenir un financement qui la prend en compte ? Ou s’il ne peut pas être sur du caractère Halal de la mise à mort des bêtes dans les abattoirs ?

C’est ce manque de tolérance institutionnel qui peut mener des musulmans pratiquants à se radicaliser et, sans prédire de scénario catastrophe, à vouloir imposer leurs visions des choses soit par les urnes soit par des méthodes encore plus expéditives…


Je n’ai pas d’idéologie politique si ce n’est la défense de ma liberté de ne pas en avoir. De nos jours, j’ai l’impression que cette aspiration tellement anodine et qui est peut être partagée par le plus grand nombre est de plus en plus mise en danger. J'ai envie que mes deux exemples puissent vivre dans la même société, se cotoient, s'aiment, s'engueulent, se réconcilient sans aucune contrainte ni pour l'un ni pour l'autre.

Tolérons les autres pour qu’ils nous tolèrent.

vendredi 15 décembre 2006

صباح الخير

صبح صباح الخير
على الله يكون التيسير
أنوض أفلان باركة من الشخير
علاش غدي نوض عييت من العصير
من التجماع فراس الدرب والنميمة و السهير
عييت من تبدال حيط بحيط و التفكير
فهاد العيشة و شنو نقدر ندير
چاع البيبان مسدودة أولا محلولة للغير
لاصحاب اليدين الطوال لاصحاب الرشوة و التزوير
أنوض اتچعد توكل على الله و سير
تحرك و خلي إيمانك فاالله كبير
اشنوا ؟؟ نسرح بالهندي نبيع الديسير
و مال الهندي ؟ ماشي حسن من التشمكير
ولا ولفتي القهوة و الچارو وچلسة الكمسير
راه بلاد الشباب الضايع بلاد مرمي فالبير
بيك بنا البلاد يتقدم و يصير
مغربنا اللي حلمنا به كثير

mercredi 13 décembre 2006

Pensée

Tant de mots et de prestance

Pour une vie misérable

Pauvre corps ! déchets et pestilence

A qui cela serait profitable

Jouer, rire, crier ou mourir en silence

Le silence serait plus charitable chut… honorable ?

Mad Peace

I can hear the coming out
Of a mad peace
Love will take the place of your help
No, thanks’ we are fine!
You can bring back your golden pen
Your papers and also your gun
No more poverty no more tears
Let’s hold madly this peace
My neighbor will be my brother
We will all be united
To show how wrong you are
It’s no need to resist
This is the mad peace

lundi 11 décembre 2006

Foi et Religion 1

En parcourant le blog de Hmida l'idée m'est venue de faire une série d'articles sur la raison et la foi et les raisons de leurs divergences ou convergences. en voici le premier

Foi et religion, ou bien devrais je dire foi ou religion. Devrait on choisir entre les deux ? Je n’en suis pas si sur.

La foi en quelque chose c’est d’y croire ; cela ne veut pas dire y croire sans aucune argumentation logique. Croire en Dieu n’est pas illogique et irraisonné après tout.

Prenons l’exemple de la formation de l’univers, nos amis astrophysiciens soutiennent l’idée de l’existence d’un continuum espace temps et qu’il serait à l’origine de la formation de l’univers. La formation de l’univers aurait donc puisé son énergie de cette entité. L’univers, toujours selon les astrophysiciens au moment de sa formation aurait eu un diamètre de l’ordre du nombre d’Avogadro qui représente la plus petite distance observée. On serait presque tenté de dire qu’à sa formation l’univers n’était qu’une idée ou qu’un souffle d’idée.

La version religieuse soutient, de son côté, une approche créationniste de l’univers, que l’être suprême a voulu la création de l’univers et que l’univers fût, presque instantanément. Il fallut après qu’il se subdivise en galaxie, astres, planètes et systèmes…

Sans faire d’amalgame réducteur, on peut être tenté d’assimiler ces deux versions religieuse et scientifique. Même les descriptions des astrophysiciens du continuum espace temps et des distorsions qui peuvent s’y produire correspondraient à des passages du coran où les notions espace et temps sont confondus en une seule notion globale.

Si on a identifié, scientifiquement l’entité à l’origine de la formation de l’univers, il manque encore une partie importante à éclairer qui n’est autre que la volonté. Est-ce le continuum espace temps qui a voulu cet univers où c’était uniquement une distorsion hasardeuse.

Cette question trouve un début de réponse chez nos amis biologistes, physiciens et chimistes. Ce qui extraordinaire, c’est que nous arrivons à comprendre le monde qui nous entoure. Je ne suis pas sur que ce soit uniquement due à notre intelligence mais aussi parce que le monde suit une logique que nous arrivons à assimiler d’une manière innée. Le principe de causalité en est le plus bel exemple.

Les scientifiques en se basant sur des processus innés de l’intelligence humaine arrivent à expliquer ce qui nous entoure et en tirent le meilleur profit.

Cette harmonie qui va même jusqu’à modeler l’intelligence humaine de façon à ce qu’elle nous permette de comprendre le monde ne peut être le fruit du hasard.

Si la formation n’est pas le fruit du hasard, elle est donc voulue. Pure spéculation !! Me répondra t on, ce jugement n’est fondé que sur des hypothèses !!

Aussi proposai-je à ceux qui n’adhèrent pas à cette théorie de trouver un contre exemple et de citer un phénomène que l’esprit humain même après avoir réussi à observer, étudier et analyser s’est déclaré inapte à comprendre. Je continue en attendant les contres exemples.

L’harmonie de la formation de l’univers nous indique donc que cette formation a été voulue. Et là, le basculement se fait entre formation et création de l’univers parce que l’entité détient une volonté. Vient alors la question de l’unicité.

L’harmonie ne pouvant être obtenue que par une convergence de points de vue. La création de l’univers a du, soit avoir l’unanimité de tous les participants soit, être le fruit de la décision d’une entité seule qui détient un pouvoir absolu.

Le fait que la création de l’univers puisse être le fruit d’un consensus évoque la problématique de la hiérarchisation des rôles et pouvoirs et celui de l’arbitrage suprême. On en conclut aisément que même s’il y a eu consensus, il doit y avoir une entité qui détient le pouvoir de décider et que tout le reste doit s’y plier. En dehors de ce pouvoir suprême, aucune décision n’aurait été possible.

Nous avons donc, une entité créatrice, volontaire et unique quand il s’agit de prendre des décisions. La représentation coranique de cette entité correspond bien à l’idée que je m’en fais

Cette argumentation, bien que personnel est complètement raisonnable. Elle m’a conduit à croire en Dieu en l’assimilant à cette force extraordinaire qui a créé l’univers et poussé, dans un souci de détail absolu, cette création jusqu’à la perfection.

Ce que je veux dire c’est que la raison est le chemin de la foi et son guide. Comme elle est le guide des gens qui ne croient pas en Dieu mais qui croient au partage, au respect, à la différence, la tolérance, au pouvoir, à la compétition…. Sans foi, il n’y a pas de vie. Si je ne crois en rien, je ne peux avancer. Il ne faut pas faire d’amalgame entre foi et métaphysique. La croyance en Dieu n’est pas une hérésie de l’esprit c’est juste un chemin pris par la raison et ce chemin conduit d’autres à croire en d’autres valeurs mais au final, la raison nous conduit toujours à croire…

vendredi 8 décembre 2006

Feu Croates


كرواتيا الليل شبع
اسمح لي خويا مردة

ضربك باين خيانته تلدع
كان صايم مابقى يفلت زردة

كرواتيا الليل دلع
العقل طار مابقات غير الكسدة

الضرب و السب خلا ص القمع
نسى عصيره فالدرب نسى الجردة

كرواتيا الليل طمع
مطورو يهز و يبيع فالخردة

حتى حد منو ما يمنع
هاد شي ما خاص لكحل الفردة

كرواتيا الليل ما يقنع
يجمع ويخبع لوقت الشدة

لوقت ماله فيه ماينفع
لوقت الحساب فيه يبدى

jeudi 7 décembre 2006

Clivages أو رسالة مفتوحة للحوار

أردت اليوم أن أتناول بالحديث موضوع البلقنة الموجودة بين مواقع الانترنت المكتوبة بالعربية و شقيقاتها المكتوبة بالفرنسية من طرف المغاربة. أعترف بداية أنني لم أهتم بهذه الظاهرة إلا منذ فترة وجيزة و بالتحديد منذ أن أثار إنتباهي مقال في أسبوعية ‘TelQuel’.

هذا المقال, على ما أتذكر , صنف الخلافات الموجودة بين' المفرنسين' الذين اعتبرهم نخبة اقتصادية, اجتماعية و ثقافية و 'المعربين' الذين اعتبرهم أكثرية تكاد تكون حاقدة على المجموعة الأولى. أثار هذا المقال غضبي لكنني لم أهاجم مصداقيته.
ماذا و إن كان ما يقوله هذا الصحفي صحيحا ؟ أ ردت أن أتحرى الأمر بنفسي. بدأت بحثي عبر مواقع الإنترنت الشخصية أو ما يصطلح عليه"بالبلوغ".وكان هذا البحث باللغة الفرنسية. في بادئ الأمر, أضحكني ما رأيت من مواقع صبيانية إلى أن فقدت الأ مل في العثورعلى موقع هادف و بناء. ثم كان الخلاص, و تمثل هذا في موقعي السيدان حميدة و العربي. شعرت وأنا أتصفح كلا من الموقعين إضافة إلى المواقع اللتي وجدت عناوينها فيهما بمزيج من الفخر و الإعتزاز.مواضيع سياسية,اجتماعية, تاريخية, ثقافية نبذات عن سيرهم الذاتية و محاولات أدبية. كانت الخلاصة ان المجتمع المغربي قد تشبع بثقافة الأ نترنت و بعد بدايات خجولة أصبح الفاعلون المغاربة يضاهون العالم.

ما أدهشني هو عدم اهتمام الإعلام المغربي بهذه الظاهرة ثم عثرت على حوار أجراه السيد محمد لشيب مع جريدة المساء حول ظاهرة التدوين الإلكتروني. ثم قادني الفضول الى زيارة موقعه. على مابدى لي من أول وهلة, أن السيد محمد لديه أنشطة إعلامية واسعة و كذا نشاط جمعوي يتمثل في توليه منصب الكاتب العام للمركز المغربي لحقوق الإنسان وأخر سياسي يتمثل في انتماءه لحزب العدالة و التنمية.

عثرت,بعد دقائق من التصحف,على المقال الذي كتبته جريدة المساء و كان مطروحا علي شكل مدونة. لن أتحدث عن هذا المقال لأن قيل عنه الشيء الكثيرلكني تطلعت على التعليقات اللتي وردت اتجاهه

.فوجئت بشيء مثيرألا وهو استغراب السيد محمد لإستعمال بعض المغاربة للغة الفرنسية في مدوناتهم وتساؤله عن سبب التكلم بهذه اللغة في المكاتب و الشركات ونسب هذا إلى ما أسماه بالاستيلاب الثقافي والتبعية للآخر.

بعيداعن كل تحليل لغوي الذي سوف يظهر التناقض بين السلب و التبعية ,ما فهمته من حديث السيد محمد هو رفضه السماح أو على الأقل استياءه الشديد لمختاري لغة يجيدونها للحوار. ما يثير استيائي أنا هو صدق مقال الأسبوعية و كون السيد محمد من الغيورين على حقوق الانسان فكيف يمكن لهذا الناشط الجمعوي في مجال حقوق الإنسان الحكم بهذه القسوة على أناس اختارو لغة غير العربية لنشر مدوناتهم

أتمنى أن أطلع على رأي السيد محمد لشيب و أن تكون عباراته مجرد زلة لسان

Le reveil

Ce matin, je me suis encore réveillé alors qu’elle se penchait vers moi, j’adore feindre le sommeil et la laisser croire que je continue à dormir (comme un bébé comme elle aime me dire). Elle s’est assise sur sa chaise, s’est servie de l’eau chaude et y a trempé son sachet de thé. J’aime à imaginer ses gestes tout en gardant les yeux fermés. Arrive, ensuite, ce moment où plus rien n’existe autour d’elle, son esprit divague ici et là, pensant à mille choses et à rien à la fois. Sirotant son thé et planant au dessus des hommes et des contraintes quotidiennes qui ne l’atteindront pas tant qu’elle sera assise là.

Elle finit son thé, puis traîne encore devant cette baie vitrée, devant ce soleil qui se lève, Montmartre qui émerge lentement. Ce rituel ne dure jamais plus d’une vingtaine de minutes, sinon elle va être en retard, son naturel organisé à outrance reprend le dessus et gâcherait presque mon plaisir de la savoir prendre son temps. Je sais pertinemment ce qui trotte dans sa tête : « il est 8:07, le temps de me lever de débarrasser la table, de mettre mes chaussures je pourrais sortir à 8 :12 et prendre le train de 8 :21. Je pourrais même donner un dernier baiser à Karim si je me dépêche un peu ».

Cette organisation me tue, il m’a fallu plusieurs années pour m’y faire, c’est vrai qu’elle a eu l’intelligence de très vite éviter de me l’imposer. Je la soupçonne même d’être assez forte pour inclure mon manque d’organisation dans ses calculs et arriver à parfaitement gérer mes retards répétés, mes ratages d’avions, de TGV et tout ce qui s’en suit.

J’entend la porte claquer et me décide à ouvrir un œil, il est 8 :23. C’est trop dur de se lever, je ne sais pas pourquoi je devrais le faire ? Pourquoi ne prendrais je pas ma journée, je resterai là à traîner devant la télé, je me materai bien un p’tit film au cinéma vers le coup de midi et ferai une sieste vers le coup de 16h00 en attendant son retour. Pourquoi devrait-on travailler pour gagner sa vie, l’homme devrait être assez intelligent pour dépasser ses pratiques archaïques …

Cette étape de questionnement existentiel dure habituellement entre 15 minute et 1heure, quand je décide finalement de me lever, je suis généralement extrêmement en retard. Je fais mes pompes, mes abdos (je ne suis pas un grand sportif mais j’aime me la jouer quand j’écris) prends ma douche, fais mes ablutions, prie, me change, bois un demi litre d’eau et sors en courant. Je peste pendant le trajet jusqu’à la gare contre moi et contre ma fainéantise.

Après ce moment de colère, la panique prend le dessus, que ferai je si je rencontre mon patron avant d’arriver à mon bureau ? Je n’aurai pas du prendre mon cartable ! Je ne l’utilise jamais en plus ! Au moins, si je ne l’avais pas, j’aurais pu faire croire que je suis descendu prendre l’air. Mais avec le cartable c’est mort.

J’ai longtemps damné ses fonctionnaires qui ont une veste spéciale "siège de bureau" mais là je les envie. J’aurais du laisser ma veste au bureau !!

Tout d’un coup, je me rends compte que ça fait plus de dix minutes que je ressasse ces idées et que le train n’est toujours pas arrivé. Quand je plisse les yeux pour essayer d’atteindre le tableau d’affichage, je déchiffre avec effroi que mon train a été supprimé et que le prochain est à l’approche mais sur le quai Z alors que je suis sur le D. C’est là que le sport me sert, en un éclair, je prend mes jambes à mon coup et fuse en dévalant les marches quatre à quatre, j’essaie de ne bousculer personne en hélant des pardon à tout bout de champ. Il me reste quelques marches à monter quand j’entend le fatidique signal sonore prédisant la fermeture imminente des portes. Je me jette littéralement pour atteindre le quai et assiste avec dépit au départ de mon train. Et voilà ! Je me suis encore pris 20 min dans les dents. Si je n’avais pas regardé CNN, Euronews et Aljazeera ce matin pour m’assurer qu’elles racontent toutes les mêmes choses, je suis sur que j’aurai été déjà devant mon écran.

Mon dépit se transforme à cet instant en désespoir, je sors mon PDA et écoute un peu de malhoun histoire de changer de continent. Le froid commence à se faire sentir, mon train finit par débarquer et me voilà à moins de trois quarts d’heure de mon lieu de travail, il est 10h passé, et ma peur de rencontrer mon patron se transforme en revendication quasi syndicale, « quand il y a du boulot, je reste moi !! Je ne compte jamais mes heures, alors il ne va pas me prendre la tête pour un petit quart d’heure de retard ».

Quelques changements de ligne de métro et une dizaine de chansons plus tard, me voilà devant l’immeuble de mon employeur. Je choisis avec soin ma porte d’entrée et évalue avec précision le parcours idéal susceptible de m’éviter toute rencontre fortuite. Arrivé à mon bureau je me débarrasse de mon manteau, allume mon pc et m’avachis sur ma chaise pour donner l’impression d’être là depuis longtemps. Je regarde l’heure à mon poste il est 11h15, je l’appelle, lui dis que je suis arrivé et lui raconte ma mésaventure ce à quoi elle me répond calmement « ça n’arrive qu’à toi mon chéri ».


Demain ! Demain ! je me lèverai plus tôt c’est promis !

mercredi 6 décembre 2006

يقظة

عندما انتهى الصراع
حن بحر الشوق الى العودة
بما عسانا نحلم اذا أفقنا
فلندع ناي النسيان تمزق نغماته شظايا الصمت الدامس
أيامه معدودة و ما أفادنا القيام
صيحة النجاة و الأمل !! غذا
إلى متى؟ إلى متى؟؟
قهرنا العلم فصرنا فقهاء
قهرنا التمييز فتميزنا
قهرنا الجوع غطرسة المشتاق
ومازلنا ننتظر

mardi 5 décembre 2006

la n8!

عمر الليل طويل

ضاق بي الحال

وقتاش السور يميل

ويتهنى عليك البال

هاذ شي تقال قبيل

حفظنا هاذ الموال

هاذي هضرة الهبيل

الخواف قليل الفعال

واطلق مني أالويل

ما مساليش لاصحاب الامثال

والتعليم و الثقافة و التمثيل؟

شكون يسمح فالمال

و الدين؟ و الخوف و التهويل؟

واحسن من ضريب الفال

القمع تحول تضليل

الطرش كيصنع الرجال

الجهل كيسهل التذليل

والطمع يقتل النضال

أرى ما عندك يا ليل

أيامك تطول و تطوال

lundi 4 décembre 2006

Constitution quand tu nous tiens

La constitution Marocaine correspond en beaucoup de points à la constitution française. Ce n’est pas pour autant l'eldorado mais je crois que le problème latent au Maroc ne vient pas essentiellement de la constitution mais plutôt à l’absence d'initiative individuelle dans toutes les strates de la société marocaine.

Je prends pour exemple les élections, constitutionnellement, le Roi doit nommer le premier ministre qui doit par la suite former le gouvernement. Mais ce gouvernement doit avoir la confiance de la chambre des représentants. Le refus de confiance par la majorité absolue de la chambre des représentants entraîne la démission collective du gouvernement.

Mais quel parti aura assez d'intelligence pour créer des coalitions qui lui permettront de remporter la majorité absolue aux élections? Et quelle coalition aura le courage nécessaire pour proposer un premier ministre à l'approbation du Roi et menacer de ne pas accorder sa confiance à un gouvernement formé en dehors de ses rangs ?

Je ne me fais aucune illusion, pour 2007, nous aurons encore un résultat mi figue mi raisin et le Roi devra bien trancher.

Le Roi vient de lancer le chantier de l'INDH, l’Initiative Nationale pour le Développement Humain. Pour moi le signal fort qui se dégage de cette entreprise est la volonté du souverain pour que le peuple prenne ses responsabilités et arrête d’adopter cette posture attentiste due à des années et des années de répression. Le Roi semble dire qu’il n’a plus envie de tout décider tout seul, et qu’il veut plus être dans son rôle d’arbitre que dans celui opérationnel qu’on lui imposerait presque par ce manque d’initiative historique.

Lettre ouverte à Daba2007

Je me suis souvent vu rétorquer l'argument que pour proposer des solutions et contribuer à changer les choses le mieux était d'adhérer à u parti politique marocain ou du moins à une association ou composante de la société civile. J’ai pensé, alors, publier le texte d'un mail que j'ai envoyé à l'association 2007 DABA. depuis quelques temps déjà et en réponse duquel je n'ai absolument rien reçu. Sûrement que le ton n’a pas du plaire.

Bonjour,

Je suis un marocain résident en France, j’ai fait une partie de mes études au Maroc où j’ai obtenu une maîtrise en énergétique. Je suis parti en France afin de parfaire mes connaissances scientifiques et techniques. Mon arrivée en France a coïncidé avec la pénurie en ingénieurs informatique qu’a connu le pays pendant l’effervescence de l’année 2000. J’ai saisi cette opportunité et me suis vu offrir un poste d’ingénieur d’étude dans une société leader dans la prestation de service informatique. J’ai effectué, en parallèle de mon activité professionnelle, un MBA au sein de l’IAE de paris. Depuis six ans, je travaille donc en France et je m’y suis, plus ou moins, établit.

Durant toute la période passée en France, l’appel du Maroc n’a cessé de retentir dans mon esprit. Je ne sais comment qualifier ce sentiment mais j’ai l’impression de devoir quelque chose à ce pays qui m’a vu naître et qui a contribué à ma formation et à faire de moi l’adulte que je suis aujourd’hui. En cette période préélectorale, la curiosité et sans doute ce son sourd que j’évoquais plus haut, m’ont poussé à effectuer quelques recherches sur le net et à essayer de me rappeler ce que je savais de l’environnement politique marocain. Pour me replonger dans le bain, j’ai commencé par relire la constitution marocaine. Je ne m’attarde pas sur ce point, pour la simple raison que même si quelques articles paraissent au simple lecteur ignare que je suis pour le moins étonnants, je n’ai ni la légitimité ni la connaissance académique nécessaires pour faire des remarques.

J’ai, ensuite, lorgné du coté des partis politiques, je me souviens vaguement des fameux ‘koutla, wifak et wassat’. J’ai constaté avec regret que les géants USFP, Istiqlal, RNI, MP, MNP…. Etaient toujours là avec plus ou moins les mêmes personnes et surtout la même absence de discours claire. OUI ! Le PJD est là aussi, mais bon. Je ne suis ni pour ni contre un mouvement conservateur, mais aussi pieu que je puisse être, je ne crois pas qu’une simple appartenance religieuse puisse être le fondement d’une pratique politique et d’un programme à la hauteur des attentes d’un peuple trop longtemps oublié. Alors que reste-t-il, et pourquoi, mon Dieu, me suis-je intéressé à cette question d’élections vu qu’en tant que membre de la diaspora marocaine, je n’ai pas droit à une représentativité parlementaire. Je peux, tout au plus, prétendre pouvoir m’inscrire dans le quartier où résident mes parents.

Et puis surgît un espoir et un but (j’en fais un peu trop peut être). Crédibiliser la politique et sa pratique à travers une médiation entre les partis et le peuple. Réhabiliter le rapport ambigu entre la nation et le pouvoir et redistribuer les rôles tels qu’ils sont inscrits, du moins, dans la constitution. Tels m’ont semblé les volontés de l’association DABA 2007. Et je crois, à tort ou à raison, qu’elle représente l’entreprise la plus utile actuellement et qui me donne envie de participer activement à la renaissance d’une société civile, responsable et active.

Je me permet de vous contacter, membre de l’association DABA 2007, afin de savoir dans quelles mesures, ma volonté de contribuer à m’investir pour mon pays peut correspondre aux chantiers que vous avez initiés et comment peut s’articuler ma contribution dans la réalisation de vos objectifs.
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vendredi 1 décembre 2006

Projet de loi de réforme de la moudawana (code de la famille)

Comme je n’arrête pas de dire qu’il faut proposer de nouvelles idées. Je me suis dis pourquoi ne pas commencer par en jeter une à la mer.

Je pense à ce que beaucoup de marocaines et (de marocains j’espère) trouvent comme une injustice. L’absence de parité homme femme face à l’héritage. Il est clair que c’est un sujet sensible parce qu’il touche directement à la religion. J’ai toujours fait confiance à l’islam et à ses commandements. Je me suis dis pourquoi ne pas essayer de comprendre, un peu mieux, les raisons d’une telle disparité de traitement entre les hommes et les femmes face à l’héritage alors qu’ils ont égaux dans d’autres domaines.

La réponse la plus répandue est que l’homme a droit à deux part parce qu’il doit subvenir aux besoins de sa famille et des femmes qui la constituent ; c'est-à-dire qu’un homme a l’obligation religieuse de subvenir aux besoins de sa femme, mère, sœur, nièce… si elles sont dans le besoin. L’islam a donc conditionné cette part en plus à une responsabilité accentuée.

Je n’ai aucune légitimité pour faire de fatwa et je ne suis pas entrain d’essayer d’en faire une. Je me base juste sur les principes énoncés par l’islam.

A partir de ces principes, je propose de formaliser la responsabilité qu’a l’homme envers les femmes de son entourage et plus spécifiquement quand il s’agit de partage de l’héritage.

Ma proposition est simple, un homme qui partage l’héritage d’une femme lui est redevable et dois subvenir à ses besoins. La meilleure façon de formaliser cette redevance est de la mettre sous forme de ‘PENSION ALIMENTAIRE’. Afin d’illustrer cette proposition je prends un cas d’école :

Un homme meurt et laisse une femme, 6 filles et un frère.

Si je me souviens bien de mes cours d’éducation islamique:

La mère a droit à 1/8 de l’héritage.

Les filles se partagent les deux tiers équitablement.

Et le frère prend le reste.

Dans ce cas de figure, si le frère accepte sa part d’héritage, il doit accepter, en contre partie, de verser une pension aux filles qui seraient dans le besoin (je laisse bien sur aux juristes le soin de quantifier tout cela). Il peut, par contre, refuser sa part d’héritage et demander à ce qu'elle soit partagée entre les filles, ce qui lui éviterait de devoir payer la pension.

Je ne sais pas ce que vous pensez de cette proposition, pourrait-elle faire le bonheur des deux clans, à savoir les féministes et les religieux ?