Toutes les concessions ne servent à rien
Si tu détaches ton cœur du mien
Inexorablement nous souffrirons
Loin de mélancolie
Et proches de reproches
Retire tes pieds de ma poitrine
Retire tes mains de cette chaîne d’épines
Si tu ne peux l’arracher de ton côté
Ni la couper en beauté
Si tu manques de témérité
Ne t’acharne pas sur mon corps meurtri
Et acquis à notre cause
Si tu ne peux le tartiner
De mille attentions et un baiser
Ne tire pas trop fort
Ne tire pas du tout
Laisse cet amour là où il est
Et avance tant que la chaine le permet
C’est ce que je me suis résolu à faire
Si elle se tend un jour
Ne te débats pas
Il est des combats mon amour
Qu’on ne gagne pas
C'est seulement si on l’oublie
Qu’elle se détendra
Et qu’elle nous permettra
D’aller un peu plus loin
J'ai esquissé une première description qui me semblait, somme toute, désespérante et désespérée. Alors, je vais tenter un "J'aime écrire et je me disais qu'au hasard d'un clic heureux, si l'envie est au rendez vous, nous partagerons quelques mots..."
mardi 16 juillet 2013
Supplique
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