mardi 8 mai 2007

fin

La nuit tombe sur nos reproches précaires
Lasse de nous entendre rabâcher
Ces mêmes adieu lancés chaque hiver
Et de voir nos cicatrices entachées

Des tendresses illusoires
Des caresses dérisoires
des 'je t'aime' à ranger au placard

à retirer (De brumeux ‘je t’aime’ qu’on croit salutaires
Et les ‘je’ qu’on tait pour ne plus se fâcher)

Quand ta bouche n’a plus goût de lumière
Quand ton corps n’est plus qu’un rocher
On s’échoue sur une nouvelle terre
Inconnue de nos coeurs amochés

On se relève avec ce goût amer
D’avoir quelque chose à cacher
Honteux de traîner la misère
D’un amour qui finit toujours par lâcher

13 commentaires:

Anonyme a dit…

Rien à dire. Très très joliment écrit Karim.
Très beau poème.

Mourai Radouane a dit…

trés beau, trés expressif.

chapeau bas l'artiste.

Anonyme a dit…

je l'aime beaucoup ce poème, il est vrais

karim bekouchi a dit…

@Larbi
Désolé d'avoir tardé à répondre. J’adore ton post bdarrija il faut que je repasse pour le lire plus tranquillement.
J'apprécie beaucoup tes passages de temps en temps.
@Radouane
Je m'en veux de ne passer que rarement chez toi alors que j'aime particulièrement ce que tu fais.
Merci.
@Kenza
Je désespérais de lire ton commentaire. Heureux de savoir que le message soit arrivé.

Anonyme a dit…

joli texte
Jolis textes
Les sentiers d'Internet nous emmene à chak fois ds des nouveaux lands, et on se réjouit des découvertes.pmqdtzs

Anonyme a dit…

je me joins aux autres pour dire que c'est un très beau poème :)
PS : allah ireheme lik al waleddine lama gole liyya c'est quoi cette vague d'amour qui traverse bp de blogs ?! :))))

karim bekouchi a dit…

@Joy
Heureux de savoir que ton voyage t'a fait prendre escale sur mon rivage. J’espère que l'escale se fera régulière. Je te remercie pour tes mots d'encouragements et à très bientôt peut être

@Marocaine
Wach ghadi ngoullek, c’est peut être le temps qui se prête à ce genre d’exercice. Quoi que, je ne sois pas sur que mon poème vogue sur la déferlante amoureuse mais tente plutôt d’explorer les limites de la passion et le moment où la dignité d’une rupture peut préserver le souvenir d’un amour si ardemment vécu et partagé.
Je te remercie pour le petit coucou

Anonyme a dit…

@une marocaine: c'est le printemps à ezine wella tu savais pas que les abeilles je sais pas trop ce qu'elles font, les papillons pareils et tous le monde suit ;)

karim bekouchi a dit…

@Kenza
Cui Cui Cui Cui Cui font les oiseaux
ZZZZZZZZZZZzzzzzzzz font les abeilles
Et moi qui dors à l'ombre du chêne.

Sierva Maria a dit…

coucou...juste de passage sur ce blog...je vien de realiser en lisant ton poeme,que ce qui rend certaines ecritures magiques,c'est quelles nous font oublier,lespace de quelques lignes,la lumiere de l'ecran le tic tac du clavier,et quelle nous fait preske sentir l'odeur du papier et de l'encre seche..bravo..poeme tres touchant..

Anonyme a dit…

J'adore tout simplement !

karim bekouchi a dit…

@Sierva Maria
Ton commentaire est un poème. Merci pour tant de finesse.

@Anonymous
Merci pour ce passage que j'espère ne pas être le dernier

Anonyme a dit…

Bonjour Karim je viens de découvrir ton blog dont la lecture est un vrai moment d'évasion.

Le poème "fin" ma très touché et je me suis permise de l'envoyer à une autre personne.

Leila,