samedi 16 août 2014

Fredonnement las

Tes cordes
Je te l’accorde
Je les accorde


Je les soigne
Je les empoigne
Pour qu’elles me tordent


Elles se vrillent
S’entortillent
Et me sabordent


Je les pince
Mes yeux se rincent
De larmes en horde


J’aurais du
Payer mon du
Sur le pas de ta porte


Mais j’ai revu ton sourire
Tes yeux et leur couleur
Quand tu me les apportes


Alors j’ai sonné la cloche
De peur qu’un type les accroche
A son dos de cloporte


Ce fut le glas
D’une histoire
Reniée sans éclat


Triste fin
D’un triste amour
Dont le monde est las


Et Je reste là
A pincer sans ode
Ces mêmes cordes

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Le pédagogue :

Les mots semés rencontrent ce qui est en moi.
La fusion des semences fait germer, à travers le temps et l’espace, ce qui me permet de mieux saisir le Sens et de renforcer le Lien.
La mémoire résonne au rythme de mots inoubliés.
Rythme qui vient d’avant notre présence ici-bas.
Rythme des couleurs originelles.
Rythme des graines qui germent.
Rythme des invocations.
Rythme de la louange.
Rythme du souvenir de Demain.

Anonyme a dit…

Le pédagogue:

Je suis le seul à laisser des "commentaires".
Pourquoi avoir censuré les commentaires sur les autres textes?
La CENSURE est méprisable et j'ai un profond mépris pour les CENSEURS.

karim bekouchi a dit…

Monsieur, Madame,

Les règles de la libre expression s'appliquent quand la tribune est libre, quand la personne qui prend la parole est connue ou se fait connaitre par ses interlocuteurs. Par contre, quand il s'agit essentiellement de commentaires - basés sur des versets du coran traduits sans mentionner l'origine de la traduction
- Rédigés par un interlocuteur qui dont l'identité est inconnue.
Il ne s'agit plus de liberté d'expression mais plutôt d'indulgence de la part de l'administrateur du site.
Cette indulgence ne peut réprimer la libre disposition de l'administrateur du contenu de son site.
Par ailleurs, L'intérêt que vous portez à ce blog est indéniable et cela est très appréciable et apprécié.

Anonyme a dit…

Le pédagogue :

Afin que votre bavardage ne vienne plus porter atteintes aux autres mots que vous mettez en ligne, vous pouvez, désormais, vous épargner la peine de me CENSURER car, en ma qualité de seul intervenant sur votre « blog », j’abandonne.
Laissez Alqoraane en dehors de votre bavardage.

karim bekouchi a dit…

Monsieur, Madame,

L'utilisation du Coran n'a jamais fait l'objet du contenu du site.
Si vous ne souhaitez plus laisser de commentaire sur ce site, cela peut être compréhensible et personne ne peut vous en tenir rigueur. J'avoue que j'ai passé quelques longues minutes à essayer de savoir qui vous pouviez être mais je n'ai pas voulu briser un secret que vous tenez à maintenir.
Encore une fois, votre intérêt pour ce site est très apprécié.

lenaka a dit…

Très beau poème. Triste et beau.